– Une précocité qui pose question pour l’avenir
Probable résultat du réchauffement climatique qui a engendré cette année une sécheresse exceptionnelle, les vendanges 2022 ont, dans certaines régions, débutées fin juillet…du jamais vu !
Ce constat inédit met en lumière un fait bien connu : l’Homme est en perpétuel combat avec les forces de la nature, qu’il a bien du mal à domestiquer.
Les vignerons et vigneronnes n’échappent pas à la règle !
Les dernières années ont montré combien ce métier de passion, intrinsèquement exigeant, était devenu un véritable sacerdoce, notamment pour cette partie du vignoble français qui s’évertue encore à préserver la typicité de ses nombreuses appellations.
Gel, pluies diluviennes, sécheresse et autres aléas météorologiques ne font pas de différence entre les grands domaines et les petits exploitants.
Pourtant, leurs moyens de lutte ne sont évidemment pas les mêmes et les conséquences économiques subies par la suite non plus.
sources :
La biodiversité au cœur du territoire du Morvan
Sécheresse et canicule : chez un vigneron du pays nantais
Les grosses exploitations peuvent supporter une perte de 20 à 30 % des récoltes, sur certaines parcelles, en se « rattrapant » sur les volumes ou en valorisant leurs stocks.



Mais pour les domaines plus modestes, c’est toute l’exploitation qui est mise en péril.
L’idée n’est pas d’opposer les grands contre les petits.
[icon name= »wine-glass-alt » prefix= »fas »] – Mais la question de l’avenir de la viticulture en France se pose.
Face à la recrudescence des aléas climatiques, va-t-on voir les « vins de terroir » à la française progressivement disparaître, au profit de modèles inspirés par les gigantesques exploitations californiennes, australiennes ou sud-africaines, produisant des volumes énormes, aux goûts agréables mais uniformisés ?
Si rien n’est fait dans les années qui viennent, la réponse à cette question sera malheureusement évidente !!!
Cependant, il ne fait aucun doute que tous les acteurs et actrices de la filière sont au fait des épreuves à venir et que tout sera mis en œuvre afin de s’adapter à ces nouvelles contraintes.
Par ailleurs, les consommatrices et consommateurs que nous sommes ont également un rôle à jouer dans la préservation de ce qui constitue une partie de notre patrimoine commun !
Quelques sources :
Viticulture : comment l’Occitanie et IVSO innovent face aux aléas climatiques

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