Parce que le vin est avant tout affaire de sensation, de partage et de convivialité,
il ne faudrait pas que sa dégustation devienne une science réservée à quelques « dégustateurs » avertis.
Est-il vraiment nécessaire de posséder un « jargon » technique qui enferme le « boire » dans une analyse froide et rationnelle ?
On peut se poser la question…et y apporter une réponse basée sur l’humain !
Le vin c’est avant tout des femmes et des hommes,
amoureux de leur métier, qui veulent partager leur passion avec d’autres femmes et d’autres hommes.
Mais il semble qu’aujourd’hui, les notions de goût et de plaisir ont été reléguées au second plan. Le tout au profit d’une description qui tend à détecter les moindres défauts. Dès lors, la passion cède le pas à l’analyse…
Et la magie s’évapore !

Les perceptions et les sensations sont par essence subjectives, souvent le fruit d’une histoire personnelle. En ce sens elles ne peuvent pas, ne doivent pas se cantonner à la simple énumération de termes œnologiques, tout droit sorti d’un dictionnaire.
Nous sommes toutes et tous différent(e)s, dans la vie de tous les jours comme dans notre rapport au vin.
Nier cette évidence est une erreur, vouloir intellectualiser le palais des amateur(rice)s et des amoureux(se)s du vin en est une autre !
Colette disait à ce propos :
« N’éloignez pas les novices de la connaissance et du plaisir du vin par l’usage d’un vocabulaire réservé aux seuls initiés : parlez simplement de vos vins. »
Colette